Henry Moore, Reclining figure : Arch leg, 1969/1970
Henry Moore (898-1986)
Reclining figure : Arch leg, 1969/1970
Epreuve en bronze patiné
Fonte d’édition faisant partie du tirage original de H. Noack, Berlin
Justificatif de tirage, numérotée 4/6
Cachet de fondeur
Signée
Haut. 244 cm – Long. 427 cm – Larg. 153 cm
Terrasse: 466 x 206 cm
D’une édition de 6 exemplaires plus 1. Les autres exemplaires connus se situant:
– la Fine Art Gallery de San Diego, Californie,
– Hakone Museum, Japon
– Museo Coleçao Berardo, Lisbonne,
– Mr and Mrs Gordon Bunshaft, New York
Mais que fait donc une sculpture de Henry Moore sur la promenade de l’observatoire à Genève ?,
lui dont on ne compte que de trop rares sculptures dans les collections publiques suisses.
C’est une question que je ne me posais jamais, quand enfant, sur le trajet de retour de l’école, je m’arrêtais pour jouer à grimper sur ce géant en bronze, sans douter de l’évidence de sa présence.
Quelques 30 ans plus tard, sans plus grimper dessus, hélas, je me la pose.
Que fait donc cette oeuvre monumentale dans les jardins de la promenade de l’observatoire ?.
Vous me répondrez que faisant partie des collections du Musée d’Art et d’Histoire et compte tenu de son volume, l’emplacement parait découler de soi.
Pourtant, c’est bien Henry Moore lui-même qui décida du lieu d’exposition de sa sculpture, en 1974, lors de l’acquisition de la pièce par le musée. Et l’on comprend mieux ce choix quand on connait le rapport de l’oeuvre à son environnement traité plus bas.
On ne peut alors qu’imaginer les scènes dantesques liées à l’installation d’une sculpture pesant plus de deux tonnes.
L’artiste fut un ami proche de Gérald Cramer, à l’instar d’un Picasso, Chagall ou Miro qui vinrent pour partie d’entre eux rendre visite à leur éditeur genevois.
Et c’est grâce à cette amitié et par l’intercession dudit éditeur que la ville de Genève vint à acquérir une oeuvre du déjà fameux sculpteur anglais.
Fabuleux exemple du travail de l’artiste en ce que le vide définit autant la forme que le plein.
La force de l’oeuvre tient dans le dialogue et la confrontation qu’engagent ces deux absolus qui tout en ne formant plus qu’un produisent une tension inhérente à un vocabulaire duel.
A l’exemple de l’art maya et en particulier toltèque, dont Moore sera extrêmement sensible, son oeuvre nous révèle que l’expression dans son absolu se soumet à la forme primitive.
Tels les leçons d’un Paul Klee, qui trouvent, grâce à Henry Moore, leur application dans l’art difficile de la sculpture, une oeuvre n’est pas l’imitation de la nature, mais sa transcendance à travers l’essence même de la forme. Les codes réduits alors à leur vocabulaire le plus synthétique, à leur substance la plus irréductible.
La figure inclinée, récurrente tout au long de son oeuvre, est le fil rouge présent dans toutes les périodes de son travail. Composée de formes organiques et désormais en deux parties, fruit d’une longue évolution, elle suggère les mouvements des collines, vallons, rochers ou toute autre contours ou galbes que compte la nature et auxquels répond l’oeuvre dans toute sa métaphore.
A sa nièce qui lui demande la raison de la simplicité de ses titres, Moore répond :
« Tout art doit avoir un certain mystère et doit interroger le spectateur. Donner à une sculpture ou à un dessin un titre trop explicite enlève une part de ce mystère, et ainsi le spectateur se déplace vers l’objet suivant, sans faire l’effort de mesurer le sens de ce qu’il vient de voir. Tout le monde pense avoir regardé l’oeuvre, mais en fait pas vraiment, tu sais. »

Henry Moore,
Reclining figure : Arch leg, 1969/1970
Tirage photographique argentique contrecollé sur carton
Bibliothèque de Genève
Citation originale :
« All art should have a certain mystery and should make demands on the spectator. Giving a sculpture or a drawing too explicit a title takes away part of that mystery so that the spectator moves on to the next object, making no effort to ponder the meaning of what he has just seen. Everyone thinks that he or she looks but they don’t really, you know. »
——
Lieu:
Parc de l’observatoire
Rue Charles-Galland 2,
1206 Genève
One Response to “Henry Moore, Reclining figure : Arch leg, 1969/1970”
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